
Bragelonne
[Chronique] Le privilège de l’épée, d’Ellen Kushner
[Chronique] Celle qui devint le soleil, de Shelley Parker-Chan

« En cet instant terrible, elle sut ce que n’être destinée à « rien » voulait dire. Elle avait cru que cela revenait à être insignifiante ; qu’elle ne serait jamais personne, qu’elle ne ferait rien d’important. Mais ce n’était pas cela.
« Rien », c’était la mort. »
« Rien », c’était la mort. »
[Chronique] Mexican Gothic, de Silvia Moreno-Garcia

–« Le manoir, toujours si calme avec ses rideaux fermés, évoquait une vieille robe doublée de plomb. Tout y semblait lourd, même l’air ambiant, tandis qu’une odeur de renfermé hantait les couloirs. Un temple ou une église n’aurait pas donné plus envie de parler à voix basse et de mettre le genou en terre. »
[Chronique] L’Empire d’écume – tome 1 : La fille aux éclats d’os, d’Andrea Stewart

–« J’avais toujours imaginé que la mort viendrait me cueillir au milieu de l’océan, sous la forme d’une tempête, d’une volée de flèches impériales ou d’un couteau Ioph Carn entre les omoplates. Il faut croire que la mort, comme la vie, fait rarement ce qu’on attend d’elle. »
[Chronique] Calame, de Paul Beorn

–« C’est quelque chose de voir mourir un homme, mais c’est encore pire de voir mourir son âme. »
[Chronique] Confessions d’un automate mangeur d’opium, de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit
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« Que faisions-nous là, à nous extasier devant les arcades des portiques, le frises pleines de fantasies et les perspectives en trompe-l’œil, alors qu’un meurtrier rongé de désespoir rôdait quelque part dans la foule, le goût du sang sur es lèvres métalliques ? »
[Chronique] Le Sorceleur – tome 1 : le dernier vœu d’Andrzej Sapkowsksi

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« Je te prenais pour un instrument aveugle et avide de sang, pour quelqu’un qui tue froidement, sans se poser de questions, qui essuie le sang sur sa lame et compte son argent. Mais j’ai compris que le métier de sorceleur est en fait digne de respect. Tu nous défends non seulement contre le Mal tapi dans l’ombre, mais aussi contre celui qui est tapi en nous. »
[Chronique] Hex, de Thomas Olde Heuvelt
« Katherine hocha la tête. Un mouvement forcé, animal, qui n’avait presque rien d’humain. »