
Bonne lecture
[Chronique] Tress de la mer Emeraude, de Brandon Sanderson

« Il est communément admis que les dragons collectionnent les trésors, et je me suis souvent demandé si cette légende ne trouvait pas son origine dans le métal d’outre-monde qu’on retrouve sur leurs cadavres. Je n’ai jamais croisé un seul dragon qui soit friand de richesse. Les idées, par contre, ils en amassent… et dans ce domaine, ce sont des grippe-sous dignes de leur légende. »
[Chronique] Immobilité, de Brian Evenson

« La sensation de revenir en vie, mais pas complètement, une semi-vie peut-être. Une obscurité encore totale, à moins qu’un soupçon de lumière ne pointe à l’horizon. Un tourbillon de souvenirs et fantasmes, une brise brossant un passé, réel ou imaginaire, badigeonné sur les parois de son crâne. »
[Chronique] Magic Charly, tome 3 : Justice soit faite d’Audrey Alwett
[Chronique] A présent vous pouvez enterrer la mariée, d’Oren Miller

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«- Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
– Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
«- Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
– Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
– Bien, Monsieur. Vous avez reçu un paquet. Je l’ai posé sur le fauteuil, car il n’y a plus de bureau.
– Excellent esprit d’adaptation, Georges. »
[Chronique] La dernière arche de Romain Benassaya

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« La végétation immobile donnait l’impression d’une masse spongieuse et habitée, d’un gigantesque ensemble de boursouflures et de replis dans lesquels se dissimulaient toutes sortes de monstres. De minuscule insectes qui s’infiltraient dans les poumons et grossissaient ensuite en aspirant le sang de leur victime. De larges prédateurs aux multiples mâchoires, rapides comme l’éclair. Un réservoir inépuisable d’hostilité. »
« La végétation immobile donnait l’impression d’une masse spongieuse et habitée, d’un gigantesque ensemble de boursouflures et de replis dans lesquels se dissimulaient toutes sortes de monstres. De minuscule insectes qui s’infiltraient dans les poumons et grossissaient ensuite en aspirant le sang de leur victime. De larges prédateurs aux multiples mâchoires, rapides comme l’éclair. Un réservoir inépuisable d’hostilité. »
[Chronique] La Mort du temps, d’Aurélie Wellenstein

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« La ville paraissait sortie de l’imagination fiévreuse d’un architecte qui aurait empilé les passés successifs de la capitale en un mille-feuille dément. Dix, vingt, trente versions de Paris semblaient avoir fondu là. »
« La ville paraissait sortie de l’imagination fiévreuse d’un architecte qui aurait empilé les passés successifs de la capitale en un mille-feuille dément. Dix, vingt, trente versions de Paris semblaient avoir fondu là. »
[Chronique] L’île de silicium, de Chen Qiufan

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« Par une nuit pluvieuse, nue, meurtrie, sanguinolente, elle a déambulé dans les rues des villages, comme un cadavre revenu de l’au-delà, rappelant à tous les témoins qu’elle n’était que la morte d’un temps futur. C’était un oracle rapportant une révélation divine : si nous vivons, ce n’est pas juste pour survivre. »
« Par une nuit pluvieuse, nue, meurtrie, sanguinolente, elle a déambulé dans les rues des villages, comme un cadavre revenu de l’au-delà, rappelant à tous les témoins qu’elle n’était que la morte d’un temps futur. C’était un oracle rapportant une révélation divine : si nous vivons, ce n’est pas juste pour survivre. »
[Chronique] Nevernight, de Jay Kristoff

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« Marques d’esclaves. Tatouages. Cicatrices. Ton apparence ne change pas ce que tu es en ton for intérieur. L’Eglise peut bien te donner un nouveau visage, elle ne peut pas te donner un nouveau cœur. »