
Bonne lecture
[Chronique] A présent vous pouvez enterrer la mariée, d’Oren Miller

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«- Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
– Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
«- Je ne suis pas sûr d’aimer la nouvelle décoration, jugea t-il en détaillant du regard les impacts de balles dans les murs et les meubles, ainsi que l’énorme auréole brunâtre sur le parquet clair.
– Vous êtes allergique au changement, c’est normal. Georges ? Veuillez nous apporter quelque chose à boire.
– Bien, Monsieur. Vous avez reçu un paquet. Je l’ai posé sur le fauteuil, car il n’y a plus de bureau.
– Excellent esprit d’adaptation, Georges. »
[Chronique] La dernière arche de Romain Benassaya

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« La végétation immobile donnait l’impression d’une masse spongieuse et habitée, d’un gigantesque ensemble de boursouflures et de replis dans lesquels se dissimulaient toutes sortes de monstres. De minuscule insectes qui s’infiltraient dans les poumons et grossissaient ensuite en aspirant le sang de leur victime. De larges prédateurs aux multiples mâchoires, rapides comme l’éclair. Un réservoir inépuisable d’hostilité. »
« La végétation immobile donnait l’impression d’une masse spongieuse et habitée, d’un gigantesque ensemble de boursouflures et de replis dans lesquels se dissimulaient toutes sortes de monstres. De minuscule insectes qui s’infiltraient dans les poumons et grossissaient ensuite en aspirant le sang de leur victime. De larges prédateurs aux multiples mâchoires, rapides comme l’éclair. Un réservoir inépuisable d’hostilité. »
[Chronique] La Mort du temps, d’Aurélie Wellenstein

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« La ville paraissait sortie de l’imagination fiévreuse d’un architecte qui aurait empilé les passés successifs de la capitale en un mille-feuille dément. Dix, vingt, trente versions de Paris semblaient avoir fondu là. »
« La ville paraissait sortie de l’imagination fiévreuse d’un architecte qui aurait empilé les passés successifs de la capitale en un mille-feuille dément. Dix, vingt, trente versions de Paris semblaient avoir fondu là. »
[Chronique] L’île de silicium, de Chen Qiufan

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« Par une nuit pluvieuse, nue, meurtrie, sanguinolente, elle a déambulé dans les rues des villages, comme un cadavre revenu de l’au-delà, rappelant à tous les témoins qu’elle n’était que la morte d’un temps futur. C’était un oracle rapportant une révélation divine : si nous vivons, ce n’est pas juste pour survivre. »
« Par une nuit pluvieuse, nue, meurtrie, sanguinolente, elle a déambulé dans les rues des villages, comme un cadavre revenu de l’au-delà, rappelant à tous les témoins qu’elle n’était que la morte d’un temps futur. C’était un oracle rapportant une révélation divine : si nous vivons, ce n’est pas juste pour survivre. »
[Chronique] Nevernight, de Jay Kristoff

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« Marques d’esclaves. Tatouages. Cicatrices. Ton apparence ne change pas ce que tu es en ton for intérieur. L’Eglise peut bien te donner un nouveau visage, elle ne peut pas te donner un nouveau cœur. »
[Chronique] Noon du soleil noir, de L. L. Kloetzer
[Chronique] Dans la cité électrique [1] : Le cercle des veilleurs de Sarah Andrès

« Oscar s’apprêtait à demander davantage d’explications quand le terme « bouquins » parvint jusqu’à son cerveau. Où apprenait-on mieux que dans une bibliothèque ? Il remercia Dents-Longues et s’empressa de quitter la pièce, laissant son oncle se demander ce qu’il avait pu dire de si efficace pour être enfin tranquille. »
[Chronique] Les griffes et les crocs, de Jo Walton

« Considérer avec bienveillance tous les événements de sa vie lui permettrait d’atteindre une certaine forme de sérénité. Une tâche ardue, pour laquelle les ailes et le feu ne lui seraient plus d’aucun secours. »
[Chronique] Elantris, de Brandon Sanderson

« Madame, on peut tenir ferme face aux rois et aux prêtres, mais vivre, c’est avoir des incertitudes, des craintes. Gardez-les enfermées, et elles vous détruiront, pour ne laisser qu’une coquille dure, vide d’émotions. »