[Chronique] La cité diaphane, d’Anouck Faure

la cité diaphane
« Mes forces me quittent, mon temps arrive à son terme. Si je peux formuler un dernier vœu : que nul ne revienne jamais ici. Ce que le mal n’a pas détruit, puissent le temps et l’oubli le réduire en poussière. Puissent les démons sortir de leur torpeur et ravager ces terres une bonne fois pour toutes. Puisse Roche-Étoile disparaître et demeurer notre tombeau. »

[Chronique] Le silence des carillons, d’Edouard H. Blaes

le silence des carillons
« C’est important, les histoires. Quand on est enfermé dans le noir, sans plus vraiment avoir ni vie ni futur. Quand le passé a la couleur de l’horreur et les traits d’un cauchemar, s’évader dans les rêves de quelques lignes contées, c’était se libérer un peu. Juste un peu. Juste assez, en fait. »

[Chronique] Tress de la mer Emeraude, de Brandon Sanderson

tress de la mer emeraude
« Il est communément admis que les dragons collectionnent les trésors, et je me suis souvent demandé si cette légende ne trouvait pas son origine dans le métal d’outre-monde qu’on retrouve sur leurs cadavres. Je n’ai jamais croisé un seul dragon qui soit friand de richesse. Les idées, par contre, ils en amassent… et dans ce domaine, ce sont des grippe-sous dignes de leur légende. »

[Chronique] La cité des Saints et des Fous, de Jeff Vandermeer

la cité des saints et des fous

« Que peut-on dire d’Ambregris qui n’ait été déjà dit ? Le moindre quartier de la ville, si superflu qu’il paraisse, a un rôle complexe, voire équivoque, à jouer dans la vie de la communauté. Et j’ai beau me promener très souvent sur le boulevard Albumuth, l’incomparable splendeur de la cité ne cesse de se rappeler à moi, avec son amour des rituels, sa passion pour la musique, son inépuisable et magnifique cruauté »