
horreur
[Chronique] L’échiquier du mal, de Dan Simmons

« Lorsqu’on se contente de l’observer, la mort violente est une tapisserie de souillure, de tristesse et de confusion. Mais pour ceux d’entre nous qui goûtent au Festin, la mort peut être un sacrement. »
[Chronique] A l’ombre du manoir – tome 1 : Les brumes vermeilles, de Lizzie Felton

–« Dès l’instant où elle avait franchi ses grilles, il lui avait semblé que toutes les horloges du monde s’étaient arrêtées de tourner. Que la Terre elle-même avait pris une pause. Elle avait compris que ce lieu était spécial et qu’il renfermait une magie palpable, où toute notion du temps s’effaçait. »
[Chronique] Mexican Gothic, de Silvia Moreno-Garcia

–« Le manoir, toujours si calme avec ses rideaux fermés, évoquait une vieille robe doublée de plomb. Tout y semblait lourd, même l’air ambiant, tandis qu’une odeur de renfermé hantait les couloirs. Un temple ou une église n’aurait pas donné plus envie de parler à voix basse et de mettre le genou en terre. »
[Chronique] Widjigo, d’Estelle Faye

–« Et je crois à la solitude, à la faim et à l’épuisement qui parfois changent les hommes en monstres. Qui nous dévorent et nous poussent à vouloir assouvir à notre tour des instincts insatiables. J’ignore s’il existe un dieu unique, un grand esprit ou un premier conte. Mais je suis certaine que nous portons en nous nos pires ennemis. »