
Mnémos
[Chronique] Le sang des Parangons, de Pierre Grimbert

« Beaucoup n’avaient même pas rangé leurs armes. Sans doute envisageaient-ils désormais de les conserver jusqu’au cœur de la montagne. Il avait suffi d’un incident pour faire basculer leur quête de la procession pacifique à une croisade impitoyable. »
[Chronique] Aucune terre n’est promise, de Lavie Tidhar

[Chronique] L’enterrement des étoiles, de Christophe Guillemain

« La destinée de chacun lui sera dévoilée en temps voulu.
La liberté, me dites-vous ? Je crains qu’il ne s’agisse pas de cela. Les puissants ont confisqué votre liberté avant votre naissance, lorsqu’ils ont hérité de l’avenir du monde. »
[Chronique] Diamants, de Vincent Tassy #PLIB2022

« Avait-on été un jour si proche de la fin de tout ? »
[Chronique] Delius, une chanson d’été, de Sabrina Calvo

–« Après deux semaines de voyage éreintantes, Lacejambe revenait au bercail. S’il avait su quelle formidable aventure l’attendait, quel mystère monstrueux se profilait derrière l’ambiance ouatée de cette soirée d’été, quelle terrible conspiration cosmique il allait mettre à jour grâce à sa seule audace… il serait resté au lit. »
[Chronique] Ce qui nous hante, de Sacha Bazet

–« Certains fantômes ne gagnent pas à être connus. Elle fut prise d’un frisson en relisant l’avertissement. À quel point leur situation pouvait-elle encire s’empirer ? »
[Chronique] Les Flots sombres, de Thibaud Latil-Nicolas

« Imaginez que dans les jours à venir, il en arrive d’autres. Nous les accueillerons, cela va sans dire. Mais pensez-vous que cela suffira à nous attirer leur obéissance ? La gratitude ne pèse rien face à la peur. Sitôt qu’ils se sentiront en danger, sitôt qu’ils auront l’impression que le monde s’écroule autour d’eux, ils deviendront prêts à tout pour se soustraire à la terreur qui hante leurs âmes. »
[Chronique] Lames vives – livre 1 : Obédience, d’Ariel Holzl #PLIB2020
[Chronique] Shâhra, de Charlotte Bousquet #PLIB2019

« Elle découvre avec surprise qu’une poussière d’ocre rouge recouvre sa peau. Instinctivement, elle frotte ses paumes contre ses joues, ses paupières, ne laissant qu’une mince ligne pourpre au milieu de sa figure, une ligne qui la coupe en deux, deux parties distinctes, l’une blanche comme la mort, l’autre noire comme la vie. Elle reconnaît la marque d’Azr’Khila, la Déesse aux deux visages. »