Le livre de poche
[Chronique] Une cosmologie de monstres, de Shaun Hamill

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« Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma sœur Eunice à l’âge de sept ans. Je n’en ai jeté aucune, je les garde dans un pince-notes noir rangé dans le tiroir du bas de mon bureau. À part ça, on ne m’a pas permis d’emporter grand-chose. »
« Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma sœur Eunice à l’âge de sept ans. Je n’en ai jeté aucune, je les garde dans un pince-notes noir rangé dans le tiroir du bas de mon bureau. À part ça, on ne m’a pas permis d’emporter grand-chose. »
[Chronique] Elantris, de Brandon Sanderson

« Madame, on peut tenir ferme face aux rois et aux prêtres, mais vivre, c’est avoir des incertitudes, des craintes. Gardez-les enfermées, et elles vous détruiront, pour ne laisser qu’une coquille dure, vide d’émotions. »
[Chronique] Rebecca, de Daphné Du Maurier

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« Je me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu’ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mur qui cachait la vérité. »
« Je me demandais combien il pouvait y avoir de gens dans le monde souffrant et continuant de souffrir parce qu’ils ne parvenaient pas à briser leur filet de timidité et de réserve, et qui dans leur aveugle folie construisaient devant eux un grand mur qui cachait la vérité. »
[Chronique] Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough

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« L’amour, le vrai, n’est pas un long fleuve tranquille. Je le sais mieux que personne. Pourtant, je continue a y croire, envers et contre tout. Parfois le véritable amour a besoin d’un petit coup de pouce. Et j’ai toujours eu la main secourable. »
[Chronique] Les ferailleurs – tome 1 : Le château, d’Edward Carey

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« La demeure des Ferrayor, notre château, notre palais, était construit, je le voyais maintenant, non pas avec des briques et du mortier, mais avec du froid et de la douleur, ce palais était un édifice de méchanceté, de noires pensées, de souffrances, de cris, de sueur et de crachats. Ce qui collait le papier peint sur nos murs, c’étaient des larmes. Quand notre demeure pleurait, elle pleurait parce que quelqu’un d’autre dans le monde se souvenait de ce que nous lui avions fait. »