
[Chronique] Sorciers, tome 1 : les sources de l’ombre de Maxime Fontaine et Romain Watson

« Elle ne savait pas qui elle était. Elle ne l’avait jamais su et l’ignorait en cet instant plus qu’en tous les autres. Elle doutait de tout : de son ascendance, de son identité, de sons essence profonde. Elle se sentait perdue, cernée par mille interrogations plus menaçantes que son périple dans Bois-sombre. »
« Son regard rencontra celui de la Bête. Celle-ci ne possédait point de prunelles. Seulement deux puits ténébreux, au fond desquels brillaient de froides étoiles. Les yeux sont le miroir de l’âme, disait-on. Au fond des siens couvait la colère de Dame Hölle. »
« Je ne sais pas pourquoi, mais je me mets à rire. Tout est si simple, ici ; tellement plus simple que dans le monde réel. Ici, les gens aspirent au bonheur, à l’amour et à la liberté, au contrôle de leur propre vie, bien plus qu’aux jeux de pouvoir. Ils essaient d’améliorer leur quotidien eux-mêmes au lieu d’envier celui des autres à travers un écran. »
« Tu vois, j’étais aveugle, moi aussi. J’étais heureuse d’être à lui. Ce n’est pas ça, l’amour. On ne possède pas qui on aime. On se tient à ses côtés, pour le meilleur et pour le pire. »