
–« Retourner dans les rues. Cette perspective me terrifiait, et pourtant qu’est-ce que je désirais me replonger dans les allées bigarrées ! M’enivrer des couleurs et des effluves ! Me fondre de nouveau dans le chant de la Cité. »







« Que l’on vous batte ou vous dorlote, que l’on vous nourrisse de la meilleure cuisine qui soit ou qu’on vous laisse mourir de faim, que vous viviez dans la crasse ou la propreté la plus étincelante, une cage reste une cage. »

« C’était ça la douleur. C’était à ça que ressemblait la perte. La douleur et l’engourdissement tout à la fois ; un fil barbelé qui s’enroulait autour de sa poitrine, associé à une incapacité totale d’y faire quoi que ce soit. Il avait envie de se tapir dans un coin, de pleurer et de se laisser simplement mourir. »

« Vous savez pourquoi je pensais que vos alliez me sauver ? chercha-t-il à chuchoter, tout en sachant que ses lèvres ne formaient pas correctement ces mots. La voix. Vous étiez la première personne que j’aie jamais rencontrée qu’elle ne m’ordonnait pas de tuer. La seule personne. »