[Chronique] Mers Mortes, d’Aurélie Wellenstein #PLIB2020

Mers Mortes
 –

« La peur rampa sous sa peau. Une peur bien différente de celle du monde des esprits. Il s’était toujours dit qu’il finirait emporté par un requin fantôme ou pourfendu par la corne d’os d’un narval, bref, une fin éclatante à la mesure d’un exorciste, or, ce qui se profilait à présent, c’était une mort misérable, foudroyé par la pétoire d’un voleur. »

Lire la suite

[Chronique] Les nuages de Magellan d’Estelle Faye #PLIB2019

20190317_131238
 –

« Sol m’a dit, bien plus tard, des années après, quand elle m’a cédé le Carthagène, que la principale qualité d’un capitaine, d’un grand capitaine, ce n’était ni la force ni le courage. Ni même une brillante vision stratégique, une connaissance étendue de l’espace, ou une endurance à toute épreuve. Non, ce qui faisait un capitaine, avant tout, c’était sa capacité à entraîner les autres dans son rêve. […] Et je l’ai suivi, même quand le rêve est devenu cauchemar. »

Lire la suite

[Chronique] Poussière fantôme d’Emmanuel Chastellière #PLIB2019

poussière fantôme
 –

« Archibald et le fantôme de la scientifique quittèrent donc l’ancienne église, marchant en silence. Elizabeth n’était pas une grande bavarde et Archibald n’avait pas particulièrement envie d’avoir l’air de déambuler dans les rues en se parlant à lui-même. Il arrivait parfois qu’Elizabeth s’adresse à lui mentalement, mais il n’appréciait pas vraiment d’entendre des voix. »

Lire la suite

[Chronique] Aeternia – tome 2 : L’envers du monde, de Gabriel Katz

aeternia.jpg
 –

« Il la regarda rire, se forçant à se fixer sur ses yeux. Cette fille était la tentation incarnée… Comment faisaient-ils, tous, pour résister à la chair ? Au monastère, l’idée de s’unir pour la vie à une déesse immatérielle ne semblait pas si difficile, mais en ville, l’épreuve était insurmontable. »

Lire la suite

[Chronique] Aeternia – tome 1 : La marche du prophète, de Gabriel Katz

quicksquare_2018821619406.jpg
 –

« Respirer. Ne plus penser à rien. Sentir sous ses doigts le manche rugueux de la hache, planter son talon dans le sable de l’arène, fermer les yeux et attendre. Oublier le murmure de la foule, la chaleur qui montait du sol, le claquement des bannières au sommet des gradins. Se recueillir, comme pour une prière. »

Lire la suite