[Chronique] La Maison hantée, de Shirley Jackson

Construite par un riche industriel au XIXe siècle, Hill House est une monstruosité architecturale, labyrinthique et ténébreuse, qui n’est plus habitée par ses propriétaires. On la dit hantée. Fasciné par les phénomènes paranormaux, le docteur Montague veut mener une enquête et sélectionne des sujets susceptibles de réagir au surnaturel. C’est ainsi qu’Eleanor arrive à Hill House avec ses compagnons. L’expérience peut commencer. Mais derrière les murs biscornus, les fantômes de la maison veillent et les cauchemars se profilent…

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[Chronique] La Ronde de nuit, de Bora Chung

Une gardienne de nuit raconte ses rondes dans les couloirs d’un étrange institut de recherche où sont conservés des objets paranormaux. Chaque laboratoire recèle un mystère : un mouchoir brodé d’un oiseau bleu narrant un tragédie familiale, des baskets hantées par un mouton au pouvoirs surnaturels, un livre relatant les légendes d’un royaume disparu, ou encore un chat qui demande : « mais pourquoi m’a-t-il tué ? » À travers ces récits de malédiction et de vengeance, Bora Chung dénonce les horreurs de notre époque et porte un regarde bienveillant sur les minorités et les animaux.

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[Chronique] A l’ombre du manoir – tome 1 : Les brumes vermeilles, de Lizzie Felton

a l'ombre du manoir
 
« Dès l’instant où elle avait franchi ses grilles, il lui avait semblé que toutes les horloges du monde s’étaient arrêtées de tourner. Que la Terre elle-même avait pris une pause. Elle avait compris que ce lieu était spécial et qu’il renfermait une magie palpable, où toute notion du temps s’effaçait. »

[Chronique] Mexican Gothic, de Silvia Moreno-Garcia

Mexican Gothic
 
« Le manoir, toujours si calme avec ses rideaux fermés, évoquait une vieille robe doublée de plomb. Tout y semblait lourd, même l’air ambiant, tandis qu’une odeur de renfermé hantait les couloirs. Un temple ou une église n’aurait pas donné plus envie de parler à voix basse et de mettre le genou en terre.  »

[Chronique] Widjigo, d’Estelle Faye

Widjigo
 
« Et je crois à la solitude, à la faim et à l’épuisement qui parfois changent les hommes en monstres. Qui nous dévorent et nous poussent à vouloir assouvir à notre tour des instincts insatiables. J’ignore s’il existe un dieu unique, un grand esprit ou un premier conte. Mais je suis certaine que nous portons en nous nos pires ennemis. »