« Vous vous souvenez lorsque je vous ai dit qu’aucune énergie, quelle qu’elle soit, ne peut disparaître selon la physique, mais se transforme ? Eh bien, j’ai toujours eu du mal à concevoir que tout ce qu’un être humain apprend durant toute sa vie : ses leçons, ses erreurs, sa culture, ses connaissances, puisse disparaître dès lors que meurt l’individu. À quoi cela servirait-il, sinon ? »
Éditeur : Taurnada
Date de parution : 29 juin 2017
Genre : Fantastique
Nombre de pages : 263
Prix : 9,99 €
#ISBN:9782372580281
Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d’Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l’enquête bouleversante qui l’attend et les cauchemars qui vont le projeter au cœur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d’un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?
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Ce livre fait partie de la présélection pour le prix littéraire de l’imaginaire de BooktubersApp (#PLIB2018) dans laquelle moi – et les autres membres du jury – devons choisir 7 livres !
Bien plus qu’une histoire de maison hantée
Ce roman démarre de manière assez peu originale et semblable à toutes les histoires de maisons hantés : les apparitions spectrales dans une vieille demeure, l’appel à un « chasseur de fantômes ». Je dois dire que j’ai trouvé le début un peu long le temps que tout se mette en place. Pendant la moitié du livre tout est assez prévisible, la véritable histoire ne démarre qu’après et je dois dire que ça devient très intéressant et beaucoup plus profond qu’une simple histoire de maison hantée.
Car, outre cet aspect fantastique, ce livre revient sur l’horreur de la Première Guerre mondiale, sur les injustices de cette guerre et les conséquences qu’elle a eu sur ceux qui l’ont vécue. On ne peut qu’être touché par certains évènements de l’intrigue et je trouve que ces éléments sont amenés de manière très intéressante. Il y a des retournements de situation que je n’avais pas du tout vu venir et qui m’ont beaucoup plu et globalement, j’ai trouvé la seconde partie de l’histoire très addictive.
Mais…
Cependant, ce roman ne m’a pas du tout transcendée. J’ai tout d’abord eu beaucoup de mal avec le style d’écriture. Je l’ai trouvé très simple voire même un peu maladroit. J’ai été souvent déroutée par le fait qu’on change parfois totalement de personnage et de situation sans aucune transition. J’ai mis du temps à m’habituer à ce style et j’ai, de ce fait, failli abandonner ce roman dans les premières pages.
L’autre point qui m’a dérangé sont les personnages auxquels je ne me suis pas attachée. En effet – outre le personnage principal – j’ai trouvé qu’ils étaient assez caricaturaux et pas assez développés. J’ai eu l’impression qu’ils étaient juste là pour permettre à l’auteur de faire avancer son récit et d’aller là où il le voulait. Ainsi, certains moments forts ne l’intrigue de m’ont pas touchée autant que ce que l’auteur avait prévu et je ne pense pas que je garderai un très grand souvenir de ce roman.
Conclusion
Cette histoire est bien plus qu’une simple histoire de maison hantée, elle met également en avant les injustices de la guerre. Malgré un sujet fort, je n’ai pas été transportée par cette histoire à cause du style d’écriture trop simple et des personnages auxquels je ne me suis pas attachée.
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