
« Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé ; le seul truc à disposition, dans ce bled. Sauf que ce n’est pas un bled. En fait, c’est une cage, installé près d’un cottage coincé entre les collines, les arbres et le ciel.
– c’est une cage qui n’a qu’une clé. »

Auteure : Sally Green
Éditeur : Milan
Année de parution : 24/09/2014
Genre : Fantastique
Nombre de pages : 382
Prix : 16,90 €
Dans l’Angleterre d’aujourd’hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l’équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. A 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n’est pas comme tous les sorciers… Son clan va décider de l’enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues et menacées.
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Cette chronique est un peu particulière puisque j’ai abandonné ce livre, chose qui ne m’était pas arrivée depuis des années. J’ai quand même lu 75% du roman, je peux donc vous expliquer les raisons de cet abandon.
Ce roman commençait plutôt bien, j’étais très emballée par la première partie très mystérieuse qui met en scène le héros, Nathan, enfermé dans une cage, avec une narration assez originale. J’étais donc très curieuse de connaître les raisons de cet enfermement. Malheureusement cette première partie ne fait que 20 pages et je n’ai pas du tout accroché au reste.
La seconde partie, où l’on change complètement de narration, est donc un retour en arrière faisant un point sur tout le contexte de l’histoire jusqu’à la fameuse scène de la première partie. J’ai été un peu déstabilisé par la transition entre ces deux parties et je me suis énormément ennuyée à partir de là.
J‘ai également trouvé le roman beaucoup moins mature que ce à quoi je m’attendais. L’auteure nous promet une histoire qui va dépasser les codes du manichéisme en mettant en scène des sorciers blancs d’un côté et des sorciers noirs de l’autre, et en allant plus loin que ça et c’est vraiment ce concept qui m’attirait. Cependant dans ce premier tome, j’ai trouvé que l’idée n’était pas assez développée et qu’on finissait très vite par retomber dans des choses déjà vues et dans des facilités scénaristiques. Peut-être que ce concept est beaucoup plus développé dans les prochains tomes, mais j’aurais personnellement voulu le voir avant.
Je n’ai pas du tout réussi à m’attacher au personnage de Nathan sans vraiment que je puisse expliquer pourquoi. Sa condition particulière de sorcière mi-blanc mi-noir ne m’a absolument pas touchée et je suis donc restée très en retrait de l’intrigue. Mais l’élément qui a réellement entraîné mon décrochage est l’intrigue hyper répétitive. J’ai eu l’impression que Nathan ne faisait que répéter les mêmes choses inlassablement. Ce roman m’a semblé n’être qu’une très lente quête de différents personnages et quand j’ai vu, en feuilletant les chapitres suivants, que Nathan allait encore continuer à chercher des gens, je n’ai plus eu le courage de continuer.
Malgré tout, il y avait de très bons éléments dans ce tome, notamment l’univers intéressant bien que pas très fouillé et surtout beaucoup de mystères autour du personnage principal et de sa famille. J’aurais peut-être plus accroché si je l’avais lu étant ado, car je ne pense pas du tout qu’on soit face à un mauvais livre bien au contraire ! S’il vous tente, je ne peux donc que vous conseiller de vous lancer malgré les points négatifs que j’ai pu aborder !
Conclusion
Je suis malheureusement passé à côté de ce livre à cause de son intrigue trop lente et trop répétitive. Malgré tout, il y avait des éléments prometteurs pour la suite de la saga, notamment beaucoup de mystères qui annoncent sûrement de belles révélations futures.
Une réflexion sur “[Chronique] Half bad – tome 1 : Traque blanche, de Sally Green”