« Mais le meurtrier est un escroc, parce qu’il prive sa victime de ce qu’elle avait épargné, mis de côté pour l’avenir. Il n’est pas le destin, il usurpe le rôle du destin, les croyants diraient qu’il se prend pour Dieu. Qu’il tue un enfant ou une femme de sixante-sept ans, il tue toujours un espoir. »
Auteur : Eric Berg
Éditeur : Slatkine & Cie
Date de parution : 5 janvier 2017 (France)
Genre : Thriller
Nombre de pages : 395

MES REPROCHES…
La première chose que je reproche à ce roman est son rythme. Je me suis fortement ennuyée au cours de ma lecture. Comme je l’ai dit, il y a assez peu de suspens, les révélations arrivent très lentement. Jusqu’à la fin, des éléments sont délibérément cachés au lecteur. On s’en rend très vite compte et c’est particulièrement frustrant. Bien sûr si ces éléments étaient connus, le dénouement de l’histoire deviendrait assez évident, mais j’ai trouvé ça un peu trop facile de procéder de cette manière. On n’est pas sur un pied d’égalité avec le personnage qui mène l’enquête ce qui m’a dérangée.
Je n’ai pas non plus accroché au style d’écriture de l’auteur sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. J’ai trouvé que le vocabulaire employé était parfois inadapté à la situation ou à la personnalité des personnages dans le cas de dialogue.
Parlons des personnages justement. Je n’ai pas ressenti d’empathie particulière pour les personnages (à l’exception d’un). Je les ai trouvés finalement assez peu développés et ils avaient parfois des réactions incompréhensibles pour moi. Tous ces éléments ont apporté un certain manque de crédibilité à l’histoire.
Le dénouement final est plutôt bien. J’étais contente de connaître enfin le fin mot de cette histoire. Je n’ai pas été particulièrement étonnée par cette fin, mais je n’en ai pas été déçue non plus. Cependant, j’ai trouvé que les dernières pages ont été comme bâclées. Il manque des parties d’explication, encore une fois certains personnages agissent de manière incompréhensible sans que leur psychologie soit plus détaillée.
CONCLUSION
Ce livre m’a déçue sur de nombreux aspects. Le rythme lent, le manque d’explications, les personnages pas assez développés ont fait que cette lecture a été particulièrement difficile. Si vous recherchez un thriller haletant où vous ne pourrez plus vous empêcher de tourner les pages, je ne vous conseille pas celui-là. Cependant, si vous n’êtes pas un habitué des thrillers, cette lecture pourrait vous plaire !

2 réflexions sur “[Chronique] La maison des brouillards, par Eric Berg”