
On se retrouve comme chaque fin de mois pour faire le point sur les romans entrés dans ma pile à lire ainsi que les futures sorties que j’ai repérées. Pas mal de craquage ce mois-ci, je me suis fais une petite sortie pour découvrir les librairies de ma nouvelle ville et j’y ai trouvé pas mal de choses (et j’ai bien craqué sur les nouveautés de la rentrée littéraire).

Pas mal d’achats donc ce mois-ci. Le mois dernier c’était Le Belial’ qui sponsorisait ce book haul, ce mois-ci on peut dire que c’est Monsieur Toussaint Louverture !

Monsieur Toussaint Louverture
Cela se passe dans la plus grande ville du monde connu. La Cité de la toge noire, la Ville aux mille fumées, donnez-lui le nom que vous voulez, vous y êtes déjà allé, vous y retournerez. Surplombée par le palais du Suzerain et les temples de l’allée des dieux, port maritime autant que fluvial, elle grouille de marchands, de prêtres, de voleurs. On y respire les parfums de pays lointains et la puanteur de la misère. C’est là qu’est né, c’est là que survit Yors, ancien mercenaire devenu un peu philosophe par la force de l’âge et des choses. Mais la sagesse ne nourrit pas son homme et Yors n’a plus un sou en poche quand commence notre histoire. C’est par hasard qu’il va se mettre au service d’un jeune homme, un étranger venu faire des affaires en ville. Pas n’importe quelles affaires : de la sorcellerie. Nul ne l’ignore, les sorciers sont des crapules malhonnêtes, des vendeurs de malédictions, des préparateurs de potions aux doigts sales… Courtois, un brin naïf, certain d’être le meilleur dans sa partie. Il s’appelle Noon, et son emblème est un soleil noir…

La planète Nüying, située à vingt-quatre années-lumière du Système solaire, partage de nombreux traits avec la Terre d’il y a trois milliards d’années. On y trouve de l’eau à l’état liquide. Son activité volcanique est importante. Ses fonds marins sont parcourus de failles et comportent quantités de sources hydrothermales. Elle possède une magnétosphère et une atmosphère dense, protectrice. Tout cela en fait une bonne candidate pour héberger la vie. La sonde Mariner a transmis des enregistrements sonores de Nüying : des chants qui évoquent par analogie ceux des baleines. Quand elle était enfant, Brume a entendu cet appel. Désormais adulte, spécialisée dans le domaine de la bioacoustique marine, elle s’apprête à participer à la plus grande aventure dans laquelle se soit jamais lancée l’Humanité : rejoindre Nüying au terme d’un voyage spatial de vingt-sept années. Que va-t-elle découvrir là-bas ? Une civilisation extraterrestre ou une remise en cause totale de ses certitudes ?

Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s’est bâti. L’humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l’épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales. Dans ce monde aux immenses espaces sauvages, des groupes de nomades, artisans, chasseurs et comédiens se croisent sur les vestiges des routes d’autrefois. Parmi ces communautés, celle des Britannia, où les jeunes Milo et Faith brûlent d’un désir réciproque et néanmoins interdit. Leur attirance va provoquer le bannissement de Milo. Commence alors pour le jeune homme une longue errance à travers les terres du Nord ; mais si Milo espère retrouver Faith, il n’imagine pas combien son voyage obéit aux lois de la destinée – ce grand compas qui, toujours, nous entraîne vers nos origines. Sous la surface agitée de l’épopée, Emmanuelle Pirotte installe le décor et les enjeux de la tragédie antique. Jalousies, tensions amoureuses, filiations cachées, prophéties et vœux de vengeance électrisent les personnages qui se donnent à toutes les passions. Et l’on retrouve enfin, loin des potions prudentes et morales, la plus aberrante et la plus formidable des littératures.

Les jumelles Tacenda et Willia sont à la fois bénies et maudites. La première est aveugle le jour et capable de repousser les créatures du mal par son chant ; la seconde, aveugle la nuit, est une épéiste inégalable. Fortes de leurs capacités hors du commun, elles protègent ensemble le village de Verlasen contre les attaques de monstres.
Mais une nuit, Tacenda est confrontée à des créatures inconnues face auxquelles son chant est sans effet. Le village est détruit, ses habitants massacrés, y compris Willia. Tacenda se tourne alors vers l’excentrique et mystérieux nouveau seigneur, Davriel Cane, puissant démonologue et amateur de thé, qui occupe depuis peu le manoir en marge du village. Ensemble, Tacenda et Davriel vont joindre leurs forces et leurs talents pour trouver la raison de la destruction de Verlasen, et tenter de ramener à la vie ses habitants.

Le monde des hommes est en train de s’effondrer. Et toutes les prières, tous les sacrifices, semblent incapables d’y remédier. L’humanité assiste, impuissante, à son crépuscule. Une dernière chose doit cependant être tentée. Une folie, à la hauteur de cette situation désespérée. Chaque nation, chaque territoire a ainsi désigné son champion. Certains sont des sages, des savants, ou des dévots. D’autres sont des mercenaires, des aventuriers ou des chevaliers. Il y a même des rois et des reines… Ils ne se connaissent pas, ils ont parfois des intérêts contraires, mais ils ont été réunis pour former le groupe des parangons. Une escouade d’exception dont la mission représente la dernière chance de survie de leurs peuples respectifs. Ensemble, ils vont devoir pénétrer la montagne sacrée, siège du palais souterrain des dieux. Et s’ils parviennent jusqu’aux éternels, malgré les dangers légendaires que renferme cet endroit, ils devront les convaincre de sauver leur monde agonisant. En les suppliant… ou bien en les défiant, si nécessaire. Mais combien de parangons verront leur sang versé sur le chemin, pour permettre aux autres de continuer ? En restera-t-il un seul, qui pourra prouver que l’humanité mérite vraiment d’être sauvée ?

Vingt ans se sont écoulés depuis la fin de la guerre. Les Augures dictatoriaux – autrefois considérés comme des dieux – ont été renversés et anéantis pendant le conflit, leurs pouvoirs tant redoutés les ayant mystérieusement abandonnés. Ceux qui avaient régné sous leurs ordres, des hommes et des femmes dotés d’une capacité moindre connue sous le nom de Don, n’ont évité le sort des Augures qu’en se soumettant aux lois de la rébellion. Une représentation de ces lois est maintenant inscrite dans la chair de quiconque utilise le Don, forçant ceux qui sont ainsi marqués à une obéissance absolue. En tant qu’élève des Talentés, Davian subit les conséquences d’une guerre menée – et perdue – avant sa naissance. Méprisé par la plupart des gens au-delà des murs de l’école, lui et ceux qui l’entourent sont pratiquement prisonniers de leur tentative d’apprendre à contrôler le Don. Pire encore, alors que Davian se débat avec ses études, il craint les terribles conséquences d’un échec aux redoutées Epreuves. Mais en découvrant sa capacité d’exercer le pouvoir interdit des Augures, Davian va déclencher une série d’événements qui vont bouleverser les terres d’Andarra et au-delà. Au nord, un ancien ennemi que l’on croyait vaincu depuis longtemps se réveille. Et à l’ouest, un jeune homme dont le destin est lié à celui de Davian reprend connaissance dans la forêt, couvert de sang et sans aucun souvenir de qui il est…



Blackwater, tomes 3, 4 et 5 de Michael McDowell, Monsieur Toussaint Louverture

Un petit service de presse qui est d’ailleurs ma lecture en cours, j’ai été assez raisonnable dans mes demandes, même si plusieurs doivent arriver prochainement !

Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques.
Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à la graffeuse Alba – omnisciente ou presque. Bien qu’elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ?

Ce mois-ci la pile à lire augmente avec +10 livres entrés pour 7 sortis. On se retrouve à -22 livres dans la pile à lire pour l’année 2022 !

Encore pas mal de sorties qui m’intéressent en octobre. Il y a bien sur le deuxième tome de Capitale du Nord que j’attends de pied ferme. Je suis également particulièrement intéressée par Le temps des sorcières (même si le prix me refroidit, j’attendrais de premiers avis voire une éventuelle sortie poche) et par le nouveau roman de Chloé Chevalier.








6 octobre
- Eutopia de Camille Louboulanger (Argyll, 656 pages, 24,90€)
- Loin des îles mauves de Chloé Chevalier (Robert Laffont, 416 pages, 18,50€)
7 octobre
- Capitale du Nord tome 2 : Mort aux geais ! de Claire Devivier (Aux forges de Vulcain, 432 pages, 20€)
12 octobre
- Le temps de sorcières de Alix E. Harrow, traduit par Thibaud Eliroff (Hachette, 624 pages, 28€)
- L’île de silicium de Chen Quifan (Rivages, 416 pages, 23€)
14 octobre
- L’âme du chien d’Antoine Ducharme (Mü, 128 pages, 15€)
20 octobre
- Grain de sable de Louise Rouiller (Critic, 500 pages, 20€)
27 octobre
- Xenogenesis d’Octavia Butler (Au diable vauvert, 416 pages, 23,50€)
En avez-vous lu certains ? Est-ce que l’un d’entre eux vous tente ?
J’ai aussi récemment craqué pour Les enfants de l’innommé 🙂 Bonnes lectures !
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Septembre et octobre sont rudes en tentation.
J’ai reçu les AMI et Reines ainsi que L’île silicium doivebt encore arriver. Mais bien d’autres me font envie comme le Chloé chevalier, L’île du chien ou la suite des Cité.
Palpitant mais dur en terme de choix 😅
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Les AMI me font de l’oeil!
Les couvertures de la série Blackwater sont superbes, mais que cela vaut-il ?
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Un merveilleux craquage et un à venir encore plus alléchant ! Nul doute que nous sommes gâtés ces derniers mois.
Belles découvertes à toi !
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Claire Duvivier et Alix E. Harrow, quel beau mois d’octobre en prévision !
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Que de belles lectures à venir ! Et des choix à effectuer tant les titres alléchants sont nombreux !
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C’est une belle rentrée littéraire. Hâte de la sortie de Mort aux geais ^^
Bon mois d’octobre !
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Ouiii je l’ai reçu, j’ai hâte de le lire ! Bon mois d’octobre à toi aussi !
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