Sometimes a book

Octobre se termine et on peut dire que ce mois de lectures a été excellent. Je ne sais pas où j’ai trouvé le temps pour, mais j’ai lu 9 livres (bon il y a 2 abandons parmi eux, ceci explique cela) dont un livre de plus de 1000 pages ce qui m’amène à presque 3 500 pages lues. Parmi elles, il y a eu de tout, des excellentes lectures aux lectures plus mitigées et aux abandons, mais je suis globalement satisfaite de ce mois d’octobre. J’ai surtout pu lire beaucoup de SP et il ne m’en reste plus que 2 à lire aujourd’hui, donc je suis très contente d’avoir réussi à rattraper mon retard !

Vous pouvez retrouver mon book haul du mois dans l’article dédié. Ce mois d’octobre a été très très riche en nouvelles acquisitions littéraires !

Bilan lectures

♦ La princesse au visage de nuit de David Bry – L’homme sans nom – 280 pages ♦ (service presse)

La princesse au visage de nuit est un roman construit avec beaucoup d’intelligence et de finesse. L’intrigue s’articule autour d’un compte à rebours le rendant addictif et extrêmement dynamique. L’auteur réussit à nous immerger dès les premières pages grâce à son intrigue mystérieuse mêlant enquête policière et fantastique et à son atmosphère un peu frissonnante mettant en scène un village perdu près d’une étrange forêt où de vieilles légendes refont surface. L’intrigue est extrêmement prenante grâce aux indices laissés par l’auteur à la manière d’un puzzle et aux personnages dont les relations sont touchantes et réalistes. Mais cette histoire aborde surtout des thématiques difficiles liées à des enfances brisées et aux difficultés de se reconstruire après de telles épreuves. Le dénouement nous offre des notes d’espoir faisant de ce roman une magnifique ode à la vie et à l’amitié malgré toutes les difficultés. → Chronique à venir

♦ Shâhra – tome 2 : Le voile d’Azara – Mnémos – 260 pages ♦ (service presse)

Ce second tome de Shâhra a été complètement à la hauteur du premier. La plume magnifique de Charlotte Bousquet nous offre un récit sensible porté par de très beaux personnages très touchant. J’ai eu une facilité déconcertante a re-rentrer dans cette intrigue ayant pourtant lu le tome 1 il y a deux ans. Charlotte Bousquet réintroduit extrêmement son intrigue et la termine de manière totalement satisfaisante. → Chronique à venir

♦ Nos Futurs (anthologie) – ActuSF – 529 pages ♦ (service presse)

Nos Futurs et une anthologie contenant un texte scientifique suivi d’une nouvelle autour de dix thématiques liées au changement climatique. Les thématiques sont extrêmement diversifiés et sont abordés de manière extrêmement pédagogiques offrant de très nombreuses pistes de réflexion par rapport au futur de notre planète. Les textes scientifiques m’ont semblé très abordables et jamais moralisateurs, ce qui en fait un excellent outil pédagogique. Les nouvelles sont également assez qualitatives, offrant une vision beaucoup plus sombre de l’avenir, mais apportant également pour certaines des messages importants, voire des petites notes d’espoir. Bref, je salue l’initiative de cet ouvrage très instructif et vous encourage à le découvrir et à l’offrir autour de vous ! → Ma chronique–

♦ Les canaux du Mitan d’Alex Nikolavitch – Les moutons électriques – 254 pages ♦

Les Canaux du Mitan est un roman déstabilisant de par sa narration atypique et son jeu de temporalité. L’intrigue est divisée en huit partie développant chacune le point de vue d’un personnage différent permettant de suivre l’intrigue sous différentes facettes et de se placer dans l’intimité des personnages si hétéroclites et diversifiés. L’intrigue qui nous emmène à bord d’un bateau-carnaval est remplie de mystères et de mysticisme et aborde les conséquences d’une colonisation et la réémergence d’une magie très ancienne et puissante. L’auteur nous donne les clés de son intrigue petit à petit laissant jusqu’à la fin planer une atmosphère brumeuse qui donne tout le charme du récit. Un beau voyage captivant et dépaysant ! → Ma chronique

♦ Je suis ta nuit de Loïc Le Borgne – Pocket – 377 pages ♦ (service presse)

Je suis ta nuit est un roman horrifique nous ramenant dans les années 80 au côté d’une bande d’enfants ayant été confrontés à des évènements tragiques. Il donc n’est pas sans rappeler Ça de Stephen King dans son atmosphère et dans les thématiques liées à l’enfance qui sont abordées. Mais ici le récit est construit comme un page turner allant droit à l’essentiel sans prendre le temps de vraiment développer l’univers et les personnages. Le tout aurait donc pu être plus immersif, mais l’atmosphère horrifique est assez bien gérée tout au long du roman. De plus, la fin nous offre un revirement très intéressant abordant une thématique importante et inattendue et nous laissant finalement le choix sur la manière d’interpréter toute cette histoire. → Ma chronique

♦ Les enfants d’Aliel – tome 3 : Mâchoires d’écume de Sara Schneider – Le chien qui pense – 372 pages ♦ (service presse)

Les tomes 2 et 3 des Enfants d’Aliel offrent une très belle évolution dans la saga. L’autrice semble très bien maîtriser son intrigue et sa plume évolue de manière très positive la rendant plus fluide et donnant un ton plus adulte au récit. De très nombreuses péripéties viennent agrémenter l’intrigue rendant le récit dynamique et mettant les personnages dans de grandes difficultés. Ainsi l’intrigue ne tombe jamais dans la facilité et certains rebondissements sont assez surprenants, notamment dans le deuxième tome. Chaque tome a une identité propre et une ambiance différente qui fait qu’on ne se lasse pas de cette histoire qui est très riche et loin d’avoir révélée tous ses secrets ! → Chronique à venir

♦ La maison dans laquelle de Mariam Petrosyan – Monsieur Toussaint Louverture – 1088 pages ♦ 

Je n’avais jamais lu un récit aussi étrange que celui-ci et j’ai énormément de mal à poser des mots sur cette lecture. Au cours de ces 1088 pages on s’attache énormément à cette maison et à ses habitants, à toutes les choses étranges qui s’y passent. On s’accroche au fait que des réponses arriveront plus tard pour avancer dans cette intrigue labyrinthique qu’on ne comprend jamais vraiment, mais elles n’arrivent finalement jamais. On ressort de ce roman aussi perdue qu’en arrivant et si je pense avoir compris certaines métaphores, je pense être passé à côté d’énormément de choses de ce récit, ce qui finalement me laisse plus un sentiment de frustration qu’autre chose. Je ne regrette pourtant pas cette lecture qui aura été profondément marquante et à laquelle j’ai encore besoin de réfléchir. → Chronique à venir ?

♦ Les Suprêmes d’Edward Kelsea Moore – Actes Sud – 414 pages ♦ 

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un swap livre voyageur avec plusieurs amies et il est donc très éloigné de ma zone de confort, sûrement trop. Je n’ai tout simplement pas réussi à m’intéresser à cette histoire et aux personnages très stéréotypés. Je n’ai pas apprécié la plume et ai trouvé le récit trop décousu. J’ai lu ce roman dans une période où j’avais plutôt envie de lecture sombre dans l’ambiance d’Halloween et il ne collait donc pas avec mes envies du moment, ce qui explique également cet abandon. 

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♦ Tepuy de François Baranger – Critic – 426 pages ♦ (service-presse)

Tepuy est un roman à la croisée entre thriller d’aventure et récit de science-fiction. L’écriture de François Baranger est simple et très efficace rendant la lecture extrêmement fluide et agréable à lire. Entre pouvoir, jeux d’influence et expériences scientifiques, ce roman met en scène un jeu du plus fort comme on peut souvent le voir dans les films d’action américains. Ainsi, j’ai malheureusement trouvé cette histoire un peu convenue. L’auteur utilise des ficelles et des procédés très connus qui fonctionnent très bien pour la plupart des lecteurs, mais que personnellement je n’ai jamais vraiment appréciés. L’auteur a essayé de rendre l’aspect scientifique le plus juste possible, mais personnellement et travaillant dans ce domaine, je n’ai pas trouvé cet aspect très crédible. Arrivée au milieu du récit, le roman prend un tournant avec une grosse révélation qui nous plonge dans une ambiance SF. Si cela a le mérite de faire partir le récit dans une autre direction très inattendue, je n’ai encore une fois pas accroché à cet élément qui m’a fait décrocher du récit. Si ce roman n’a donc pas réussi à me convaincre, il est bien écrit et joue avec des éléments qui plaisent beaucoup généralement. Je suis donc convaincue qu’il plaira à beaucoup de lecteurs

Ma pile à lire de novembre

C’est assez compliqué d’établir une pile à lire pour novembre, car mes lectures vont dépendre du challenge du PLIB qui dure tous le mois. Chacune de mes lectures devra donc être en accord avec une thématique. Après étude des différentes thématiques, il me semble que les romans suivants (entre autres) pourraient correspondre :

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C’est ainsi que se termine ce bilan. Et vous, quelle a été votre meilleure lecture en octobre ?