Comme chaque mois, je vous présente les nouveautés qui ont rejoint ma pile à lire. Comme d’habitude, pas mal de romans sont arrivés, il faut dire que juin était le mois de mon anniversaire et j’ai donc reçu plusieurs lires. D’ailleurs j’ai également reçu une liseuse pour mon anniversaire et je vais donc pouvoir me mettre à la lecture numérique !
– Comment devons-nous l’appeler ? lui demanda la vieille femme.
Il contempla le nourrisson en pleurs avec aversion. Puis il vomit sa sentence en un mot :
– Rouge ! »Accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois-Sombre se trouve Malombre, hameau battu par les vents et la complainte des loups. C’est là que survit Rouge, rejetée à cause d’une particularité physique. Rares sont ceux qui, comme le père François, éprouvent de la compassion à son égard. Car on raconte qu’il ne faut en aucun cas toucher la jeune fille sous peine de finir comme elle : marqué par le Mal.
Lorsque survient son premier sang, les villageois sont soulagés de la voir partir, conformément au pacte maudit qui pèse sur eux. Comme tant d’autres jeunes filles de Malombre avant elle, celle que tous surnomment la Cramoisie doit s’engager dans les bois afin d’y rejoindre l’inquiétante Grand-Mère. Est-ce son salut ou un sort pire que la mort qui attend Rouge ? Nul ne s’en préoccupe et nul ne le sait, car aucune bannie n’est jamais revenue…
♦ Rebecca de Daphné Du Maurier – Le Livre de Poche – 640 pages ♦
Sur Manderley, superbe demeure de l’ouest de l’Angleterre, aux atours victoriens, planent l’angoisse, le doute : la nouvelle épouse de Maximilien de Winter, frêle et innocente jeune femme, réussira-t-elle à se substituer à l’ancienne madame de Winter, morte noyée quelque temps auparavant ? Daphné du Maurier plonge chaque page de son roman – popularisé par le film d’Hitchcock, tourné en 1940, avec Laurence Olivier et Joan Fontaine – dans une ambiance insoutenable, filigranée par un suspense admirablement distillé, touche après touche, comme pour mieux conserver à chaque nouvelle scène son rythme haletant, pour ne pas dire sa cadence infernale. Un récit d’une étrange rivalité entre une vivante – la nouvelle madame de Winter – et le fantôme d’une défunte, qui hante Maximilien, exerçant sur lui une psychose, dont un analyste aurait bien du mal à dessiner les contours avec certitude.

Et des suites de saga…
♦ Le phare au corbeau de Rozenn Illiano – Critic – 382 pages ♦
Une annonce sur le réseau social des sorciers retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu’un esprit nocturne hante le domaine d’une commune côtière de Bretagne et qu’il faut l’en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l’affaire sera vite expédiée.
Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent là-bas, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien garder enfoui…
♦ L’ours et le roussignon de Katherine Arden – Denoël – 351 pages ♦
Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.
♦ La voix des ombres de France Hardinge – Gallimard Jeunesse – 496 pages ♦
Parfois, quand quelqu’un décède, son esprit s’échappe à la recherche d’un endroit où se réfugier. Certaines personnes qui possèdent un espace en eux représentent alors la cachette parfaite. Makepeace a appris à se défendre contre ces fantômes. Mais un jour, un événement épouvantable lui fait baisser sa garde. A présent, un esprit habite en elle. Il est sauvage, fort et en colère… mais il est aussi son seul rempart contre la cruelle famille de son père. Dans un pays déchiré par la guerre, Makepeace doit décider de son destin : la liberté ou la vie.
♦ La cité des chimères de Vania Prates – SNAG – 448 pages ♦
Le monde tel qu’on l’a connu a disparu. Chaos, misère, famine … Les Hommes ont enfin trouvé un équilibre et se sont organisés en guildes, guidé par leur chi, leur nature profonde. Guilde des Marchands, des Inventeurs, des Alchimistes, des Gardiens ; tous demeurent fidèles à ce qu’ils sont afin de vivre en harmonie avec la nature et les animaux particulièrement respectés, créant une cité semblable à une ville sylvestre.
Dans ce monde proche de l’utopie, Céleste, une jeune fille de 17 ans, n’a pas de chi. Le jour où elle rencontre Calissa, mystérieuse contrebandière, elle est loin de se douter qu’elle va se retrouver embrigadée bien malgré elle dans une histoire complexe qui même non seulement le dirigeant de Lowndon Fields, mais également la très redouté « Confrérie des Sans-loi ».
Entre ruse, savoir, intrigues et faux-semblants, Céleste va devoir changer sa vision du monde.

Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter du Globe qui débarque sur l’affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide.
Un homme l’intrigue : Mike Stilth, l’immense rock star retranchée à quelques kilomètres de là, à Lost Lakes, dans un manoir transformé en forteresse.
L’artiste y vit entouré d’une poignée de fidèles, dont Joan Harlow, redoutable attachée de presse qui veille sur son intimité et se bat comme une lionne dès que l’empire Stilth est attaqué.
Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine. Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?

♦ Les chats des neiges ne sont plus blancs en hiver de Noémie Wiorek – Editions de l’homme sans nom – 403 pages ♦
♦ Les tribulations d’Esther Parmentier de Maëlle Desard – Rageot – 384 pages ♦
Esther Parmentier, 19 ans, sorcière non répertoriée, est embauchée pour un premier stage dans une agence très spéciale… Délires assurés !
Et vous, quelles ont été vos acquisitions livresques en ce mois de juin ?
De belles lectures en perspective 🙂
J’avais adoré L’ours et le roussignol…
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Merci, j’espère que je l’aimerai autant ! 🙂
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Joli bookhaul ! Y’a que Rouge que j’ai lu et bien aimé 🤔 celui du plib je l’ai abandonné à 10%… Je te souhaite de belles lectures !
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Ah ça m’étonne que tu n’ais pas lu L’ours et le rossignol !
Dommage, pour la cité des chimères, j’espère que ça me plaira plus…
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Ah il est dans ma WL hein xD juste pas eu l’occasion tu sais ce que c’est y’a toujours autre chose à acheter 😅 et oui j’espère aussi je croise les doigts pour toi !
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Ah oui je comprends bien ça x’)
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Quel beau book haul !!! La voix des ombres à l’air très intéressant !!
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Merci beaucoup ! Oui Frances Hardinge est mon autrice préférée, ses livres sont vraiment une valeur sûre !
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Ce sont des lectures prometteuses 😀 rouge me fait bien envie ^^
Je te souhaite d’agréables moments de lectures 🙂
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Merci beaucoup 😀
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