
« Sa question insolente ne mérite pas que je la dignifie d’une réponse ; je me borne donc à siroter ma tasse. À vrai dire, je n’ai même pas entendu parler du bal… Ou peut-être vaguement, en allant chez le coiffeur ? »

Éditeur : Mnémos
Date de parution : 04 janvier 2018
Genre : Urban fantasy
Nombre de pages : 265
Prix : 17 €–
Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
Qui dit nouveau tome des sœurs Carmines dit changement de point de vue et cette histoire centrée sur Tristabelle, l’aînée des Carmines, promettait d’être gratinée !
Si on avait déjà eu un bon aperçu du très fort caractère de Tristabelle, ce n’était rien comparé à la tempête qu’elle nous fait vivre dans ce nouveau tome. Car, ici Ariel Holzl s’est essayé à un tout nouveau type de narration qui nous emmène directement dans la tête de la jeune fille. Ainsi Tristabelle s’adresse à nous, comme si on était un personnage à part entière de cette histoire (mais attention sans lui voler la vedette !) et je dois dire qu’on se délecte de ses pensées toutes plus que discutables !
On retrouve donc l’atmosphère toujours aussi bien travaillée et entêtante qu’est Grisaille pour suivre Tristabelle au gré de ses soirées mondaines et de ses tournées de shopping. Un schéma un peu classique et ennuyeux me direz-vous ? C’est bien mal connaître notre héroïne qui a le don pour semer la zizanie partout où elle va. Non ce roman nous fait ressentir beaucoup de choses : on rit des réflexions acerbes de Tristabelle, on est parfois choqué par son comportement assez extrême, on passe même par quelques moments d’émotion, mais de l’ennui ça jamais !
Car c’est une nouvelle facette de l’aînée des sœurs Carmines que l’on découvre dans ce tome. On apprend à mieux connaître son histoire, à lire ce qu’elle cache sous son masque. La jeune fille évolue tout au long du roman et finalement comment peut-on ne pas l’adorer ?! C’est également agréable d’apercevoir Merryvère et Dolorine au détour de quelques pages même si elles ne sont pas au centre du récit. Je n’arrive toujours pas à déterminer quelle sœur je préfère tant je les adore toutes les trois ! Peut-être que le troisième tome sur Dolorine m’aidera à me décider…
Conclusion
Ariel Holzl a donc réussi à faire un second tome encore meilleur que le premier. Tristabelle est incroyable et on quitte ce livre avec un gros pincement au cœur. Finalement on se prend au jeu de la ville de Grisaille et, malgré tous ses dangers, on a hâte d’y retourner !
Hâte de lire ce deuxième tome, surtout après avoir lu ta chronique!^^ 🙂
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Je vois cette saga de plus en plus, je vais finir par craquer ^^
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J’étais justement plongée dedans la semaine dernière. Et oui à nouveau un super tome. J’ai vraiment beaucoup aimé les surprises sur le personnage que l’auteur est arrivé à nous ménager ici. Cela permet d’un peu plus nuancer le personnage, mais sans rien lui faire perdre de sa splendeur toute acerbe. J’adore ! J’ai hâte de découvrir le T3 maintenant.
BOnne semaine et bonne lecture.
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Oui je suis totalement d’accord ! Bonne semaine à toi aussi 🙂
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