
Ho ho ho ! Pour contribuer à l’esprit des fêtes de fin d’année, je vous propose aujourd’hui un article un peu plus léger et festif. Il s’agit d’un TAG de Noël que j’ai trouvé sur le blog de Muffins and books et que j’ai un peu adapté à ma façon. Je le propose désormais chaque année, le 24 décembre sur le blog et j’y répond donc cette année avec mes lectures de 2025 !
« Cher Père Noël… » : le livre que vous aimeriez trouver sous le sapin

L’Oiseau qui boit des larmes de Lee Young-Do – Hachette – 528 pages
Imaginez un monde partagé par une frontière invisible enfouie au cœur d’une forêt profonde. La Ligne sépare les Nagas, qui renoncent à leurs cœurs pour devenir immortels, des autres peuples élus : les Rekkons, immenses hommes-coqs à la force herculéenne, les enjoués Tokkebis, capables de manipuler le feu pour créer des illusions en ammées, et les Hommes, éternellement divisés. Dans cet univers où d’immenses poissons célestes abritent des cités effondrées, où des êtres-dragons peuvent se réveiller et des serpents communiquer à distance, un jeune Naga accepte une mission dont il ignore le sens. Il va devoir traverser la Ligne et gagner les périlleux territoires du nord. Un Éclaireur, un Destructeur et un Sorcier sont désignés pour l’escorter. Mais seuls ceux qui connaissent les secrets du monde savent que ce quatuor improbable a entre les mains le destin de l’humanité.
Je suis très intriguée par cette sortie de fantasy coréenne pour lequel je n’ai pas encore vu beaucoup d’avis, mais dont le titre, la couverture et le résumé m’attirent beaucoup.
C’est l’heure de décorer le sapin : une couverture aux couleurs de votre sapin (vert/or/rouge)

Le Bouffon de la couronne de Thibault Lafargue – ActuSF – 645 pages
« Un bouffon est en dessous du peuple mais au-dessus du roi. Amuse le roi et tu amuseras la cour. Alors, tu seras l’être le mieux loti du château ».
Il en faut des hasards du destin pour que Sebrain, jeune homme dédié à la religion du Triste, devienne Tirelangue, le bouffon du château de Belle-la-Ménure. Suite à une terrible maladresse lors d’une rencontre diplomatique, il se voit nommé « bouffon » par le roi afin d’éviter un désastre. Ce mensonge le propulse au cœur des intrigues de la cour, où il découvrira à ses dépens la règle d’or du métier : un bouffon qui ne fait pas rire est un bouffon en danger…
Un roman aux couleurs de Noel et une de mes plus belles surprises de l’année 2025. J’ai adoré suivre ce bouffon et découvrir avec lui l’envers du décor de la cour du Roi entre manipulation, complots et dangers. Ma chronique
Chocolat chaud au coin du feu : le livre que vous voudriez offrir

La Guilde des queues de chats morts de P. Djéli Clark – L’atalante – 204 pages
Eveen est morte. Ou plutôt morte-vivante. Depuis qu’elle a été réanimée et qu’elle a rejoint la guilde des Queues de chats morts, elle sert la déesse Aeril, Matrone des assassins, en tant que tueuse à gages. Assassins dont le serment le plus important exige que tout contrat accepté soit honoré, sous peine de s’attirer les foudres divines. Alors voilà Eveen bien embarrassée lorsqu’elle doit éliminer une jeune fille… qui lui ressemble trait pour trait.
« Quoi ? murmura la fille.
— Tu es moi, dit Eveen, qui peinait toujours à y croire elle-même. Par les nibards de feu d’Aeril, je serais bien en peine de l’expliquer, mais… tu es moi ! »
Quelle aventure avec La Guilde des queues de chats morts ! C’est vraiment un roman qui pourra plaire au plus grand nombre, il est assez court, drôle, haletant, les personnages sont très bien campés et l’univers est top. Un livre à offrir sans prendre trop de risque ! Ma chronique
La cape d’invisibilité sous le sapin : ce livre que vous n’attendiez pas, mais que vous avez adoré

Les Cités divines, tome 2 : La Cité des Lames de Robert Jackson Bennett – Albin Michel – 569 pages
Alors qu’elle profite d’une retraite bien méritée au bord de l’océan, passant ses journées à boire du vin, à pêcher et à transformer chacun de ses proches voisins en ennemi mortel, la générale Turyin Mulaghesh reçoit la visite d’un fonctionnaire de Saypur. La Première ministre Shara Komayd a une mission pour elle. Une agente a disparu à Voortyashtan, la Cité des Lames, ancienne demeure de la déesse de la guerre et des massacres. Cette disparition semble être liée à la récente découverte d’une substance minérale: la thinadeskite qui amplifie mystérieusement la puissance de tout courant électrique. Si les propriétés de ce minerai sont miraculeuses, cela signifie qu’un dieu en activité se cache quelque part dans la Cité des Lames ou aux alentours. Un dieu ou une déesse ? Pourvu que ça ne soit pas Voortya, espère Mulaghesh.
Je n’avais pas aimé plus que ça le premier tome, mais j’ai eu envie de donner sa chance à cette suite surtout parce que l’édition est sublime. Comme quoi, ça fonctionne parfois d’être superficielle, car j’ai adoré ce deuxième tome. Ma chronique
La paire de chaussettes sous le sapin : ce roman que vous étiez sûr d’aimer, mais qui vous a déçu

La Montagne dans la mer de Ray Nayler -Le Belial’ – 448 pages
Un mystère gît dans les hauts-fonds de l’archipel de Côn Dao… Pour les Vietnamiens des environs, ce sont des monstres assassins. Pour dianima, multinationale spécialisée en bio-ingénierie et en intelligence artificielle, il s’agit d’une opportunité sans égale. Pour ceux qui ont la charge de percer ce mystère, c’est une révélation. Mais trois choses ne font aucun doute. L’esprit de ces créatures n’a rien à voir avec le nôtre. Leur corps est doué d’une totale capacité de camouflage et d’imitation. Et ils exigent que nous partions…
Je n’avais entendu que d’excellents avis sur ce roman et je me faisais une grande joie de le découvrir, car sur le papier il avait tout pour me plaire. Finalement je suis vraiment passée à côté de ce roman qui ne m’a pas passionnée du tout se perdant pour moi dans des fils narratifs qui ne se valaient pas.
Huîtres, foie gras et dinde, le repas traditionnel : un roman bourré de clichés

La Dissonance de Shaun Hamill – Albin Michel – 630 pages
Quand ils étaient adolescents, dans la petite ville de Clegg, au Texas, Athena, Erin et Peter ont appris à maîtriser la Dissonance, une magie qui exploite les émotions négatives – isolement, colère, mal-être, jalousie… Hal, leur ami, s’est quant à lui découvert capable de se projeter dans un lieu a priori inaccessible : le Temple de la Douleur. Puis un drame les a séparés et les trois survivants se sont dispersés à travers le pays. Sans doute pour oublier, passer à autre chose. Vingt ans plus tard, prisonniers de vies banales, les voilà invités à retourner à Clegg pour clore le chapitre le plus douloureux de leur existence. La Dissonance leur permettra-t-elle d’éviter une nouvelle tragédie ou, au contraire, accélérera-t-elle l’inévitable ?
Quelle déception aussi avec ce roman alors que j’avais adoré le précédent roman de l’auteur. Beaucoup de facilités scénaristiques et trop de clichés notamment en ce qui concernent les personnages et leurs interactions. Ma chronique
Chute de neige : un roman dont au moins une scène se passe sous la neige

La Couleur du froid de Jean Krug – Pocket – 665 pages
Antarctique, 2070.
Mila Stenson est l’héritière tourmentée d’une multinationale tentaculaire, fondée sur le cryo-dollar et le réchauffement climatique. Mais depuis quelques années, la situation se dégrade. La chute inexpliquée des températures menace son empire et des rêves étrangement vivants troublent son sommeil.
Lorsqu’un message, détecté dans la glace et rédigé dans une langue inconnue, arrive soudain à son attention, c’est le déclic. Accompagnée par Valda Kalitsch, une climatologue maladroite et brillante, et Paul Damann, un technicien polaire rongé par son passé, elle décide de répondre à l’appel austral. Une enquête dans la poudreuse et le vent déchaîné, à la toute pointe du froid, avec cette promesse de comprendre, peut-être, qui ils sont vraiment ?
Qui mieux que Jean Krug, passionnant glaciologue, pour nous emmener dans des intrigues au coeur du froid et de la neige ? Et effectivement, l’ambiance glacée de ce roman est parfaitement palpable, parfait pour une lecture hivernale.
Le père Noël n’existe pas : une chute décevante

Noblesse oblige de Maiwenn Alix – Pocket – 413 pages
Très chers téléspectateurs, bienvenue dans cette nouvelle saison de Noblesse Oblige ! La révolution de 1789 n’ayant pas abouti, la France est dirigée par le Roi Louis XXI. La monarchie autoritaire s’assure néanmoins le soutien du peuple en mettant en scène son faste et sa cour dans des émissions de téléréalité. Noblesse oblige est la plus regardée d’entre elles. On y suit chaque année une poignée de jeunes roturières élues, à qui l’on offre la chance de rencontrer de grands héritiers et de faire un mariage avantageux. Gabrielle, secrètement antiroyaliste, apprend qu’elle fait partie des candidates. Une occasion rêvée d’infiltrer la monarchie et de dénoncer ce qui se cache sous le vernis de la cour. Or ce qu’elle va découvrir va bien au-delà de ce qu’elle pouvait imaginer…
Une chute décevante, mais que, en tant que chimiste, j’ai trouvé très drôle. J’en suis même littéralement restée bouche bée, il fallait oser faire tenir le dénouement de cette histoire sur un évènement aussi invraisemblable. J’ai même eu l’impression de revenir à l’époque où je corrigeais des copies d’étudiants qui inventaient des concepts très farfelus ! Heureusement ça ne devrait pas vous gêner si vous n’êtes pas chimiste, mais c’est dommage de trouver d’aussi grosses invraisemblances dans un roman, d’autant plus que de manière générale il était loin d’être mauvais. Ma chronique
Loin du froid de décembre : Le premier livre que vous voulez lire pour commencer l’année

Model Home de Rivers Solomon – Aux Forges de Vulcain – 352 pages
Dans la parfaite petite banlieue d’Oak Creek, au Texas, il fait bon vivre. Quand on est blanc. Les Maxwell sont la seule famille noire à vivre dans ce quartier modèle. À leur emménagement, ils ressentent très vite l’hostilité de leurs voisins, mais aussi celle de leur propre maison. Entre cauchemars et fantômes, les enfants Maxwell, Ezri, Eve et Emmanuelle, vivent une enfance teintée d’horreur auprès d’un père absent et d’une mère tyrannique, et s’empressent de fuir dès leur passage à l’âge adulte. Quand, des années plus tard, Ezri est sans nouvelles de ses parents, iel se décide à revenir dans cette maison hantée pour se confronter à leur passé.
Un de mes derniers achats de l’année, une autrice que j’ai envie de découvrir depuis longtemps, une histoire de maison hantée… il ne traînera pas longtemps dans ma pile à lire en 2026 !
J’espère que ce petit article vous a plu, n’hésitez pas à reprendre ce TAG si vous le souhaitez. Je vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année ! 🎉

Encore un joli tag pour finir et nous montrer un bout de ce que tu as retenu !
Je veux bien voir ton sapin assorti au Bouffon, ce doit être quelque chose ^^
Et si tu as ce cadeau sous le sapin, j’attendrai ton avis car j’appréhende cette fantasy coréenne.
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