
En juin, ma pile à lire a encore augmenté. Il faut dire que c’était le mois de mon anniversaire donc j’ai reçu quelques cadeaux de nature livresque, j’ai aussi participé comme chaque année à l’opération une heure lumière afin de faire le plein de novellas et d’obtenir le fameux hors série annuel. Ajoutez à cela quelques services de presse et cela donne un mois encore bien rempli !

Les Fils enchevêtrés des marionnettes de Adam-Troy Castro – Le Belial’ – 128 pages

CONFINS GALACTIQUES. Planète Vlhan.
Les natifs de ce monde reculé, manière de géants sphériques dotés de membres longs et souples pareils à des fouets, se livrent chaque année au rituel le plus étrange qui soit : le Ballet. Une danse qu’aucune race sentiente ne parvient à décrypter, un partage codifié impénétrable auquel participent des dizaines de milliers d’individus. Susceptible de durer plusieurs jours, le Ballet s’achève irrévocablement par un climax terrifiant : la mort de ceux qui y prennent part. De tous les coins de la Galaxie, ils sont nombreux à venir assister au déroulé de cette fascinante coutume, humains en tête. À ceci près que depuis peu, beaucoup chez ces derniers ne se contentent plus du rôle de spectateurs, mais brûlent de s’impliquer dans l’événement — au prix de transformations physiques radicales, et pour une finalité mortelle connue de tous. Pourquoi répondre à semblable appel ? Quel secret se cache dans la trame séculaire du Ballet ? Paul Royko est un shooteur de neuropics à succès. Et il compte bien offrir à son auditoire la clef de ce mystère qui enivre les foules. Sauf qu’il est loin, très loin, d’imaginer la nature de la porte qu’il s’apprête à ouvrir…
Le Dernier des aînés d’Adrian Tchaikovsky – Le Belial’ – 192 pages

Lynesse Quatrième Fille, princesse de Praimesite, n’ignore rien de la légende : le grand Nyrgoth l’Aîné a jadis usé de ses pouvoirs pour libérer le royaume du terrible Ulmoth. Aussi, quand un redoutable démon voleur d’esprits apparaît dans l’Ordibois, Lyn n’a guère le choix : il lui faut aller requérir l’aide du sorcier, au nom du pacte qui lie ce dernier à la famille royale depuis trois générations. Or, Nyrgoth, de son nom véritable Nyr Illim Tevitch, n’est autre qu’un anthropologue terrien venu sur la lointaine planète Sophos 4 à seules fin d’études – en toute discrétion, et sans interférer. Une règle d’or qu’il a déjà brisée du temps d’Astresse, la grand-mère de Lyn. Acceptera-t-il de sauver une nouvelle fois ce monde, quitte à bafouer les lois qui lui sont imposées ? Et quand bien même, pourra-t-il seulement vaincre le démon en question ? Entre devoir et morale, la rencontre de ces deux êtres inconciliables pourrait bien changer l’ordre des choses…
Cookie Monster de Vernor Vinge – Le Belial’ – 112 pages

Non, vraiment, la vie de Dixie Mae n’a pas toujours été rose… Mais grâce à LotsaTech, et au boulot qu’elle vient de décrocher au service clients de ce géant high-tech, les choses vont changer. Telle était du moins sa conviction jusqu’à ce que lui parvienne l’email d’un mystérieux expéditeur, message qui contient quantité de détails intimes liés à son enfance et connus d’elle seule… Dixie Mae, telle Alice, devra passer de l’autre côté du miroir et payer le prix de la vérité — exorbitant : celui de la nature ultime de la réalité au sein de la Silicon Valley…
A lire à ton réveil de Robert Jackson Bennett – Le Belial’ – 112 pages

Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
James fuit Londres et ses créanciers en quête d’un refuge paisible, plaçant ses espoirs dans un hameau perdu au cœur d’une Lorraine marquée par les horreurs passées. Au fil de son ermitage, des semaines, des mois, il écrit à Laurence, son amant à la santé fragile resté en Angleterre… Non loin de son logis, une découverte ravive la passion pour l’histoire de cet oxfordien contrarié : en pleine forêt, les ruines d’une abbaye dont la fondation semble remonter aux origines du christianisme. Suivant la piste d’une légende locale, alors qu’il se familiarise avec les gens des environs, James explore les reliques du site et déniche un passage menant à ce qui pourrait être une crypte. Mais est-il bien en présence d’une ancienne abbaye ? De plus en plus exigeantes au cœur d’un hiver lorrain implacable, ses recherches confinent bientôt à l’obsessionnel, et les fables dont les natifs du coin le bercent, conjuguées à un compagnonnage pour le moins étrange, ne tardent pas à produire chez lui des effets effrayants…
Défense d’extinction de Ray Nayler – Le Belial’ – 160 pages

D’ici un siècle, peut-être davantage.
Au fin fond de la taïga russe, des milliers d’années après leur disparition, les mammouths foulent à nouveau la Terre… et meurent. Mais si le clonage d’ADN exhumé du permafrost dont ils sont issus garantit l’inné, il n’assure en rien l’acquis. Désarmés, sans le savoir et l’expérience des matriarches d’une génération antérieure inexistante, les géants dépérissent. Or, il existe peut-être une solution : Damira Khismatullina, éthologue de renommée mondiale, spécialiste des pachydermes qui a dédié sa vie à la défense des éléphants du continent africain — en vain. À cette nuance près que Damira a été assassinée par des braconniers il y a bien longtemps. Qu’à cela ne tienne : les scientifiques russes disposent d’un atout. Effrayant, terrible, résolument contre-nature…

Hors-série 2025 – Une heure lumière, Le Belial’ , 112 pages

Une heure-lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3 600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres… C’est aussi le nom d’une collection qui va franchir les soixante titres, un espace éditorial pionnier, tant par le fond que par la forme, au statut de référence dans le paysage brouillé des littératures de genre. Si « Une heure-lumière » célèbre les horizons nouveaux, nos hors-séries fêtent « Une heure-lumière » et ses auteurs emblématiques. Dont le Gallois Alastair Reynolds, tout récemment couronné pa le Grand Prix de l’Imaginaire pour son immense roman La Maison des Soleils, et que les fidèles de la collection connaissent pour La Millième Nuit et De l’espace et du temps, deux récits grands ouverts sur des immensités cosmiques démesurées.
« Une heure-lumière »… comme un saut dans les abîmes du sense of wonder !
Sous la brume de Yann Bécu – L’Homme sans nom – 432 pages

Imaginez une technologie capable de repêcher des sons dans les Objets du passé… Le papyrus Jarf recracherait des pistes audios millénaires : entre Tourah et Gizeh, on entendrait les voix des Égyptiens chargés d’alimenter en pierres la future pyramide de Kheops… Les céramiques mycéniennes nous ouvriraient les portes dérobées de la Grèce antique… Des pans entiers de l’histoire romaine jailliraient des innombrables poteries samiennes… Quel latin ont parlé les romains du 1ersiècle avant notre ère ? Qu’a chanté le petit peule au sujet d’Antoine et Cléopâtre ? Qu’ont murmuré les potiers de Pompéi juste avant l’éruption du Vésuve ? Où qu’on se penche, les possibilités seraient prodigieuses… En 2090, cette technologie existe. Elle se nomme POSEIDON®… Et elle cache un terrible secret.
L’Assassin royal – Deuxième époque, tome 1 de Robin Hobb – J’ai Lu – 1056 pages

Ces quinze dernières années, Fitz s’est tenu à distance de la cour, laissant derrière lui son métier d’assassin royal pour tenter de trouver la paix en compagnie de la seule famille qu’il lui reste. Mais pourra-t-il encore longtemps demeurer à l’écart, alors que de lourdes menaces pèsent sur le royaume ?

Silvia et les ombres, de Maddalena Vaglio Tanet – Robert Laffont – 324 pages

À la suite du décès accidentel de l`une de ses élèves, Silvia, une enseignante respectée, disparaît au cœur des bois. Dès lors, le village est envahi de mystère : dans sa classe, la rumeur enfle ; dans les esprits, l`inquiétude grandit. Où est passée Silvia ? Et qui est-elle vraiment ?
La Roche, de Martin Lichtenberg – Pocket – 416 pages

Tous rêvent de fuir cette île désolée, où la ressource en eau est rare et contrôlée. La plupart des habitants s’épuisent à pomper des nappes inaccessibles. Ceux qui refusent cette cadence infernale n’ont d’autre choix que de se tapir dans l’obscurité. Mais dans cet univers de violence, une poignée d’individus n’a pas renoncé à la poésie. Au péril de leur vie, ils vont conjuguer leurs forces et chercher l’espoir et la beauté jusque dans les recoins les plus sombres de cette terre. Que reste-t-il de l’humanité quand les corps et les esprits sont aliénés? Quel avenir se dessine quand les ressources sont mises sous scellés? Roman d’anticipation à l’onirisme fabuleux qui déploie un monde hostile et fragmenté, La Roche choisit de livrer combat grâce à une langue dont chaque mot virevolte, percute et vient nourrir la possibilité d’un renouveau.
Le Silmarillion, de J.R.R Tolkien – Pocket – 345 pages

Les Premiers Jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d’apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d’Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l’Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.

L’augmentation de ma pile à lire continue avec 11 entrées pour 7 sorties et donc +4 ce mois-ci et +19 depuis le début de l’année. Où s’arrêtera-t-elle ?
En avez-vous lu certains ? Lequel vous tente le plus ?

La gestion de la PAL est toujours compliquée 😁. Bonne lecture
J’aimeAimé par 1 personne
Oui mais en réalité ça ne me dérange pas qu’elle augmente un peu 😀 merci !
J’aimeAimé par 1 personne
Tu peux te consoler en te disant qu’il y a beaucoup de novellas, et qu’elles sont vite lues 😉
Défense d’extinction est un bijou et j’ai aimé Cookie Monster, que je trouve sous côté (en plus d’un air à la Severance maintenant que j’en parle)
Bonnes lectures !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah oui clairement je considère que c’est tout à fait raisonnable, les UHL je me refais du stock régulièrement car c’est vite lu 😀 et tu m’intrigues pour la ressemblance de Cookie Monster avec Severance, ça me donne encore plus envie de le lire !
J’aimeAimé par 1 personne
Démoniaque je suis 😈
J’aimeJ’aime
Comme le dit Jean-Yves, pas mal de novellas qui se lisent vite. Le roman de Yann Bécu aussi est rapide à lire. Et agréable de surcroît. Donc, des heures de plaisir en vue. Et c’est là l’essentiel !
J’aimeAimé par 2 personnes
Ah oui j’ai refait mon stock d’UHL donc moi je suis ravie !
J’aimeAimé par 1 personne