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Pax Automata
Auteur : Ariel Holzl
Couverture : Léonard Dupond
Maisons d’édition : L’école des loisirs
Genre : Science-fiction
Date de publication : 19 octobre 2022
Nombre de pages : 344
Prix : 17,00 € (broché) / 12,99 € (numérique)
Auteur : Ariel Holzl
Couverture : Léonard Dupond
Maisons d’édition : L’école des loisirs
Genre : Science-fiction
Date de publication : 19 octobre 2022
Nombre de pages : 344
Prix : 17,00 € (broché) / 12,99 € (numérique)
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Synopsis1889. L’empereur Napoléon III, grand vainqueur de Sedan, s’apprête à inaugurer l’exposition universelle organisée dans un Paris grouillant d’automates en tout genre. Lors de la parade d’ouverture, Philémon de Fernay, jeune élève de saint-Cyr, a le privilège de piloter le Zéphyr, le nouvel aéronef crée par Clément Ader. Mais tout déraille lorsque l’engin volant s’écrase sur la salle des machines et la pulvérise. Sous les gravats, Philémon découvre alors le corps d’un enfant automate aux traits particulièrement réalistes. Quel fabricant a bien pu enfreindre la loi principale de la Pax automata qui interdit la conception d’automates ressemblant à des humains ? Même Zélie, la romanicielle et mécanographe hors pair, n’a jamais rien vu de pareil ! Plus mystérieux encore…Une fois activé, l’enfant automate est capable de faire exploser n’importe quel mécanisme à proximité. Serait-ce une arme secrète dirigée contre l’Empire ?
Depuis quelques années, Ariel Holzl est devenu un des auteurs francophones incontournables dans la sphère young adult/jeunesse. Il exploite de nombreux genres littéraires en étant toujours très inventif sur ses univers et en proposant des intrigues bourrées d’humour et d’action. Pax Automata ne déroge pas à cette règle nous offrant cette fois-ci un roman uchronique à l’atmosphère steampunk qui se déroule durant l’Exposition Universelle de Paris de 1889.
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Pax Automata nous emmène donc dans un Paris alternatif dans lequel on retrouve notre chère Tour Eiffel, mais qui possède aussi de nombreuses différences vis-à-vis de celui de notre réalité. Ainsi l’humanité a découvert un nouveau gaz issu du cobalt lui permettant de réaliser de nouvelles prouesses technologiques et notamment celle de construire des automates capables d’effectuer n’importe quelle tâche humaine. Pour se préserver des dérives, plusieurs lois ont été mises en place, les Pax Automata, définissant des limites à la conception et l’utilisation de ces automates. Le récit suit Philémon, un jeune élève militaire spécialisé dans l’aviation qui, le jour de l’inauguration de l’exposition universelle va malgré lui découvrir un puissant complot politique enfreignant délibérément la Pax Automata.
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Il est assez drôle de constater que, depuis quelques temps, les récits uchroniques basés sur la découverte d’éléments ou de matériaux chimiques venant bouleverser la société ont la cote. On l’avait vu par exemple avec Les temps ultramodernes de Laurent Genefort et l’exploitation de la cavorite, ici ce sont d’étranges propriétés du cobalt qui sont exploitées avec à peu près les mêmes ficelles dans une version young adult moins développée dans ses aspects scientifiques. Néanmoins on sent qu’Ariel Holzl cherche à nous servir un univers solide qu’il a pris plaisir à bâtir. Malgré la redite pour moi, le tout fonctionne vraiment très bien. Le roman fourmille ainsi de références que l’auteur a réutilisé de manière très intelligente. On découvre ainsi une Angleterre dirigée par une certaine Ada Lovelace et beaucoup de petits clins d’œil de ce genre. C’est un plaisir de croiser les différentes références tout comme d’évoluer dans ce Paris très immersif que nous décrit l’auteur. L’intrigue pleine d’aventure nous emmène dans différents milieux parisiens, des plus huppés jusqu’à ceux des romanichels en passant par l’école militaire de Saint-Cyr. On vogue à travers les rues de Paris comme à travers les cultures et ce côté éclectique est très appréciable. De plus, comme toujours, l’intrigue est légère, sans pour autant manquer d’enjeux et plein d’humour. Philémon a de jeunes sœurs hautes en couleur qui apportent un aspect pétillant au récit. De manière générale, et même si les personnages principaux sont des hommes, Ariel Holzl a placé de beaux personnages féminins dans son intrigue, des femmes fortes qui ne vivent pas à travers les hommes. C’est agréable de voir des personnages féminins aussi compétents que les personnages masculins, d’autant plus dans un roman jeunesse.
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J’ai donc été emballée par l’univers mis en place par Ariel Holzl et de manière générale par la première moitié du roman. La deuxième moitié du roman m’a un peu moins convaincue, principalement dans le développement et la conclusion de l’intrigue. Ainsi si Pax Automata est un récit tout à fait divertissant, je m’attendais à ce qu’il aille plus loin que simplement cela. Dans la deuxième moitié, l’intrigue prend un tournant très convenu, il m’a manqué des surprises, une touche de folie et de noirceur comme on pouvait en trouver dans d’autres romans de l’auteur. De plus, j’ai ressenti un gros manque de profondeur dans les thématiques abordées. La question de la condition des automates, par exemple, auraient pu donner lieu à des réflexions intéressantes. Mais Pax Automata ne cherche pas à délivrer de messages en particulier, il préfère jouer sur le divertissement, ce qui est bien, mais qui m’a personnellement laissé un petit sentiment de trop peu
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Pax Automata nous emmène dans un Paris uchronique très bien construit et bourré de références intelligemment placées. L’univers est ainsi très plaisant à découvrir et on ne s’ennuie pas une seconde dans cette aventure bourrée d’action est d’humour. L’intrigue reste tout de même assez convenue passée la première moitié, et m’a également semblée manquer de profondeur vis-à-vis des thématiques abordées.
D’autres avis : Tachan – Ombrebones
Sometimes a book 
C’est vrai que c’est du pur divertissement et ça ne m’a pas choquée car vu comme c’était parti, c’est ce que j’attendais. De plus, je n’attends jamais de développement trop poussé dans les titres jeunesse, peut être à tort, mais ça m’évite certaines déceptions 😅
En tout cas ce fut une super lecture pour moi comme tu le sais ^^
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Alors je ne suis pas d’accord, pour moi justement s’il y a bien une cible à laquelle c’est important de faire passer des messages ou de faire réfléchir, c’est bien celle-là. Et là je trouve que le sujet demande vraiment une réflexion qui manque !
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Je ne dis pas qu’il ne faut mais plutôt que souvent les auteurs ne le font pas, ou du moins pas à la hauteur de ce que j’attends 😅
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Je partage assez ton opinion ! J’adore Ariel mais d’un roman à l’autre si la construction de l’univers est toujours top c’est pas vraiment le cas de l’intrigue ou des personnages.
Par contre je dis peut être une bêtise mais tu ne t’es pas trompée dans la date du résumé ? C’est pas 1800 au lieu de 1900? Ça remonte à loin ma lecture donc je confonds peut être…😅
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Je n’ai pas compris ta remarque, j’ai bien écrit 1889, pas 1900 ? C’est la date présente sur la quatrième de couverture.
Sinon, je n’ai pas tout lu de lui, mais ceux que j’avais lu m’avait plu en termes d’intrigues, d’où la petite déception ici ! Je me demande même si je vais continuer à lire l’auteur 😅
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Dans le premier paragraphe tu parles de l’Expo universelle de Paris de 1989 ! Désolée j’étais pas claire 😅
Oui je comprends ce que tu veux dire, n’empêche si les autres t’ont plu ce serait radical d’arrêter totalement de lire l’auteur !
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Ah mince, je n’avais pas compris désolée !
Quand je dis ne plus le lire, je parle de ses romans déjà sortis et que je n’ai pas encore lus, pas des prochains a venir !
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Aaaah d’accord oui je comprends mieux 🙂
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On partage le même avis, c’est vrai que la construction de ses univers est toujours assez chouette ! Mais effectivement on reste ici sur du divertissement pur; bon, après tout pourquoi pas, tous les bouquins n’ont pas vocation à révolutionner le monde ou à griller nos neurones. Mais comme toi j’en attendais un peu plus quand même !
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Alors je me suis peut-être mal exprimée 😅 Effectivement tous les livres n’ont pas vocation à apporter un message/une réflexion, mais pour ici le sujet en demandait vraiment un/une pour moi. Donc j’ai vraiment eu un sentiment d’inachevé. Mais ça restait sympa quand même oui !
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J’avais bien compris ton propos, que je rejoins d’ailleurs tout à fait. Je suis totalement d’accord avec toi sur l’importance de faire passer des messages et d’approfondir les thématiques abordées, quelque soit le public d’ailleurs. Et là c’est vrai que le sentiment d’inachevé que tu décris je le partage aussi, et c’est un peu décevant parce que oui, il y avait matière à le faire et c’est dommage de ne pas avoir creusé davantage. Cela dit, j’ai la sensation que les récents bouquins de l’auteur sont sur ce même plan et ça me désole un peu…
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C’est tout à fait les histoires que j’adore!
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Après ça reste jeunesse, mais si c’est le genre d’histoires et d’univers que tu aimes, ça peut être un moment sympa !
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Ca pourrait plaire à un de mes nièces, ça. Perso je passe mon tour, le manque de développement en YA a toujours du mal à passer chez moi ^^
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Ah oui je ne sais pas quelle âge elle a, mais pour la cible je suis sûre que c’est super sympa !
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