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« J’accorde un dernier regard au miroir de ma coiffeuse. Les cendres pleuvent déjà en abondance sur mes joues, sur mon nez, les maculant. Le fard rouge dont j’ai peint mes lèvres ressemble à un baiser de sang. Sous le sang, sous la cendre, je reconnais des fragments, des expressions de ma mère, qui me rend mon regard, mais avec une haine, une rage qu’elle n’a jamais eu à connaître. Je n’en suis pas mécontente. »